Dans un commentaire, le Bureau de Presse du CC du KKE indique:

"Les guerres commerciales et les droits de douane, ainsi que les guerres réelles et l’augmentation des armements ne constituent pas une «déviation de la normalité», comme le prétend M. Mitsotakis, mais la normalité du système qu'il sert, de l'UE et de ses autres alliances impérialistes, à une époque où le monde est en train d'être de nouveau partagé avec pour victimes les peuples.

Par conséquent, la politique du gouvernement de la Nouvelle Démocratie, ainsi que celle des autres partis qui acceptent la "voie à sens unique" capitaliste et de l’UE, fait partie du problème, et tout ce qu'elle fait est d'accabler le peuple de nouveaux fardeaux et de les impliquer dans des aventures dangereuses".

Parallèlement, les syndicats se mobilisent pour assurer le succès de la grève nationale générale du 9 avril. À travers des discussions quotidiennes, des assemblées et des visites sur les lieux de travail, ainsi que des manifestations dans les quartiers, ils promeuvent le slogan "Ou bien leurs profits, ou bien nos vies". La participation à la grève générale est un moment fort de la lutte pour la revendication de conventions collectives de travail dans les secteurs et sur les lieux de travail. À l'occasion de cette grève, les syndicats exigent des mesures pour protéger la santé et la vie des travailleurs, car les lieux de travail sont devenus des "pièges mortels". En préparant la grève, les syndicats et les collectifs intensifient leur confrontation avec la politique qui alloue des sommes exorbitantes aux dépenses de guerre et à l'équipement militaire pour les plans belliqueux de l'OTAN.

07.04.2025