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KKE: À propos de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale

Dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, le Bureau de Presse du CC du KKE fait remarquer, entre autres, ce qui suit:
«Ceux qui font la guerre pour répartir le monde, ceux qui dépenseront plus de 800 milliards d'euros pour de nouveaux armements meurtriers, ceux qui sont à la tête de l'exploitation des peuples européens et autres, sont les mêmes qui financent une nouvelle vague de déportations et des camps de concentration modernes en dehors de l'UE pour les victimes de ces guerres et de l'exploitation». (...)
Aujourd'hui, plus de 870.000 migrants et réfugiés vivent dans notre pays. En raison du manque tragique de personnel dans les services publics compétents, plus de 290.000 demandes d'octroi et de renouvellement de permis de séjour sont en attente. On ignore le nombre de migrants et de réfugiés sans papiers qui vivent et travaillent en Grèce. La grande majorité de ces personnes font partie intégrante de la classe ouvrière et sont confrontées, comme les travailleurs grecs, à la même politique antipopulaire. Ils produisent, avec les travailleurs grecs, la richesse de ce pays et créent les immenses profits de quelques capitalistes. Mais parallèlement, ils sont confrontés à toutes sortes de discriminations injustes en matière de salaires, d'accès à la santé et à l'éducation, ainsi que de protection de leurs droits les plus élémentaires.
Les travailleurs grecs et étrangers partagent les mêmes intérêts. Le racisme est le poison que versent les patrons et leurs sbires fascistes et d'extrême droite pour "diviser pour régner", pour briser les luttes conjointes pour une vie et du travail avec des droits.
Cependant, les peuples ont une expérience précieuse et le pouvoir de mettre à l'écart le racisme, le fascisme, les idées d'extrême droite et nationalistes, ainsi que les discriminations de toutes sortes, grâce à leur lutte conjointe pour leurs droits, pour l'avenir et la vie que nous méritons. Les peuples sont les véritables protagonistes et il est certain, historiquement nécessaire et plus actuel que jamais, qu'ils marqueront de leur empreinte le développement historique en construisant un jour leur propre société, avec le pouvoir et les clés de l'économie entre leurs mains, dans un monde de solidarité et de paix, de socialisme.»
21.03.2025